Nous sommes tellement submergé d’informations de tous ordres qu’on a beaucoup de peine à les trier. C’est la méthode favorite de Trump. comme dit si bien Steve Bannon, son : « flood them with shit ». Noyez les dans la caca.
Parmi le flot, j’ai trié ça. Le Guinness des Record comme arme politique.
Le sénateur américain Cory Booker, a battu, début avril, le record de la plus longue prise de parole au Sénat américain en parlant pendant vingt-cinq heures d’affilée contre la politique de Trump. On se bat avec les armes qu’on a.
Arme de destruction massive
C’est le lobbying. Par exemple la profession médicale possède un très puissant lobbby. On lui doit déjà le numerus clausus qui explique la pénurie de médecin. Et le voilà vent debout contre une législation de contrôle de l’installation des médecins hors des déserts médicaux et contre l’augmentation des compétences des autres professions médicales.
Sachant qu’un médecin donne en moyenne 5250 consultations annuelles, depuis 2023, l’augmentation du prix de la consultation à 30 euros leur rapporte 2000 euros mensuels supplémentaires … Je vous laisse faire vos calculs.
Ce lobby est cependant de la petite bière face à des monstres comme ceux des Gafam.
Comme les banques, les Gafam (Apple, Microsoft, Cisco, Oracle et Alphabet (Google)) utilisent leurs lobbys pour combattre toute réglementation. Et comme les banques, ils aimeraient nous persuader qu’ils ne relèvent pas des règles communes. Cette industrie qui est la plus rentable et la moins réglementée du monde possède des réserves financières qui se comptent en centaines milliards. Ces entreprises ne sont pas réglementées comme des banques, on ne peut pas contrôler ce qu’elles achètent, quand, où et pour combien. Aucune trace. Et nul ne peut dire quelles sont les conséquences de leurs agissements sur nos vies.
Leur jeu consiste à se soustraire aux gouvernements, à instaurer un capitalisme de surveillance et de pillage des données personnelles, qui transformant le citoyen en consommateur et en produit à vendre aux annonceurs.
Cette puissance des plus fortunés remet en cause la démocratie tellement l’accès à la santé, à l’éducation, à la justice dépend de votre richesse.
Procès intéressant aux USA
la Fed trad Commission assigne Zuckerberg et son empire (Instagram, WhatsApp, Facebook, Messenger) pour cause de manœuvres anticoncurrentielles. D’autres sont également en examen: Apple, Microsoft, Amazon. D’habitude. . On verra le résultat des courses mais d’habitude, ils s’en tirent avec une poignée de cacahouètes.
T’as pas quarante balles ?
Notre gouvernement cherche désespérément dans tous les coins de l’argent pour alléger son déficit. Or ce même gouvernement a coincé Bolloré pour fraude fiscale, 6 milliards et demi de redressement, une paille. En revanche, il a supprimé l’amende qui allait avec 640 millions. Allez, c’est cadeau. On trouvera du fric ailleurs. La majorité des maisons d’éditions appartiennent à Bolloré ou à Kretínský, spécialisés dans la fraude fiscale.
Robert Laffont, Plon, Fayard, J’ai Lu, Denoël, Grasset pour Bolloré et Robert Laffont, Plon, Julliard, Presses de la Cité, 10/18, Nathan, Bordas, Le Robert, Pocket, XO, Le Cherche Midi, Bouquins, Belfond pour le second.
Ces milliardaires réclament à corps et à cris une loi pour imposer une taxe sur les livres d’occasion. Car évidement, la vente de livres d’occasion leur causent du tort à ces malheureux. Je pense qu’il finiront par l’imposer.
“Ils empruntent votre montre pour vous donner l’heure”
Qui ça ? Les mcKinsay et autres cabinets de conseil. Alors qu’Elon Musk supprime les services publics en Amérique, chez nous, plus discrètement, on fait appel pour ça à McKinsey. Santé, chômage, formation, transports, aide juridictionnelle, partout où les coupes sombres se sont abattues, les McKinsey étaient à la manœuvre moyennant une facture de un milliard chaque année.
Etonnant qu’ils n’aient pas conseillé comme aux USA de détruire des milliers d’archives scientifiques. Voilà une chouette économie.
Et les chercheurs, ça sert à quoi ? Pas besoin de chercher, allez hop, à la porte. Les universités ? ça sert qu’à perdre du fric.
Trump en sait quelque chose
Il a crée la Trump University qui a été dissoute suite de multiples procès. Trump a dù payer 25millions de dollars pour indemniser les victimes de ses pratiques commerciales trompeuses.
On ne le dit pas assez mais ce prodigieux homme d’affaire a échoué entre autres dans l’immobilier, les boissons alcoolisées, l’aviation.
La Trump Vodka dont le slogan était « le succès distillé » a vite bu le bouillon, En 1991, ses deux hôtels de luxe à Vancouver ont fait faillite. En 3 ans la Trump Airlines a cumulé des dettes si terribles qu’il a dû la céder à une autre compagnie. Les Trump Tower à Chicago ou Moscou n’ont jamais été rentables et ont produit uniquement des pertes.
Mais plus bel exploit c’est casinos d’Atlantic City qui ont perdu deux milliards en quelques années avant d’être liquidés ou vendus. Bravo l’artiste, d’habitude c’est le client qu’on plume…
Heureusement, disent les mauvaises langues, que les financements russes le remettent à toujours flot…
Le Trump Coin, cryptomonnaie qu’il a lancé en arrivant au pouvoir, a déclenché un projet de loi pour l’interdire en raison des conflits d’intérêts plus qu’évidents du pirate de la Maison blanche. Il restera toujours les trump shoes (450 à 9000 $) pour lui botter le cul.
Populisme et totalitarisme sont dans un bateau… Dieu sait comment ça peut se terminer .
Ce sera tout pour aujourd’hui, portez vous bien.